Inspiré d'une histoire vraie, Las Vegas 21 aurait gagné à rester un article de presse ou une autobiographie. La version romancée à la sauce teen movie ne gagne à être vue que pour la présence de Kevin Spacey.
Nicolas & Bruno sont deux personnes. Daniel Auteuil aussi. Mais un concept ne fait pas un film, et le recyclage d'idées et de tics venus d'Outre-Atlantique ne suffit pas à lui insuffler la personnalité voulue.
Michael Cimino tire une de ses dernières cartouches avec ce film un peu bâtard, qui tient autant du western urbain perverti que de la réflexion post-Vietnam. Le tout est nimbé de quelques relents du Parrain.
Le Sam Raimi des débuts ne s'apitoyait pas sur le sort d'un Peter Parker aux cheveux gras. Il était plutôt du genre à envoyer ses personnages à la chaise électrique, en prenant soin de bien les faire rebondir sur les bords du flipper.
Richard Berry en flic torturé, c'est une bonne idée en soi mais ça ne suffira jamais à sauver un catalogue de clichés, fût-il traversé de quelques bonnes scènes d'action.
Les papelitos s'envolent dans le ciel argentin tandis que Kusturica érige une statue pour un gamin d'Argentine qui chante sa vie entre ombres et lumières.
Shyamalan nous dit pourquoi c'est pas bien d'enfumer la planète.
Un excellent Van Damme, tant au plan martial que pour sa performance larmoyante devant une caméra pour le coup plutôt maîtrisée. J'ai aimé et j'ai même pas honte, il devait être à son apogée.