Le secret de l'adaptation réussie est de parvenir à conserver intact l'esprit de l'oeuvre tout en la malmenant suffisamment en osant changer ce qui passe mal à l'écran.
Le duo Rouve-Berry fonctionne à merveille, dans un film qui repose essentiellement sur un scénario et des dialogues comiques parfaitement étudiés. Le coach aurait pu être fait par le Francis Veber des bonnes années.
En 1998, Elmore Leonard était sur tous les fronts. Quentin Tarantino et Steven Soderbergh livraient chacun une adaptation d'un de ses romans, avec Michael Keaton en dénominateur commun.
Tour de force : Audiard réussit à faire naître un souffle novateur dans le cinéma français. Résultat : un Grand Prix à Cannes pas immérité.
Gerard Butler a beau faire son macho de service, L'Abominable Vérité se révèle vite être une comédie romantique des plus convenues. Pas abominable, mais pas loin.
En Autriche, on aime l'humour noir. La question est de savoir si en France, on aime l'humour noir autrichien... Le film soutire quelques ricanements, mais son scénario repose sur quelques grosses ficelles et beaucoup de vide.
Leonidas contre Dexter dans un monde futuriste où les jeux vidéo empiètent sur la liberté individuelle. Le film n'est pas au niveau de ses promesses, mais délivre son quota d'action avec style et ingéniosité.
On est à l'apogée d'une époque, retranscrite avec tendresse par un homme qui l'aime avec un grand tas de passionnés. La fraîcheur de l'instant est inoubliable malgré un ton légèrement intello qui peut agacer.