2.5/10Le pacte du sang

/ Critique - écrit par Vincent.L, le 15/12/2006
Notre verdict : 2.5/10 - Sang pour sang nul (Fiche technique)

Sang pour sang nul

Caleb Danvers (Steven Strait) et ses trois amis ont hérité en secret de pouvoirs destructeurs. A la suite de la mort étrange d'un étudiant de leur lycée, ils commencent à se soupçonner entre eux...

Un des plus gros navets de l'année


Le Pacte du sang
réussit l'exploit de se planter sur presque toute la ligne. Ce qui fait de lui un des plus gros navets de cette année. Produit par les producteurs d'
Underworld, on retrouve une imagerie aux tendances sombres sur un scénario fantastique très mince. Renny Harlin, réalisateur de Profession profiler et L'Exorciste : au commencement, y rajoute des pincées navrantes d'action, de "teen movie" et de ridicules tentatives d'épouvante. La galerie de personnages, sans aucun charisme et stéréotypée, enchaîne les dialogues creux, risibles et le remplissage permanent. On a plus l'impression d'assister à un mauvais épisode de série fantastique qui serait doté d'un budget exceptionnel (environ 20 millions de dollars tout de même) qu'à un film. Un peu comme si Smallville ou Mutant X voyaient leurs budgets multipliés par cinq ou dix. Comme dans beaucoup de séries, les temps morts sont extrêmement nombreux, comme lors des scènes d'attentes à l'hôpital. Aussi, le réalisateur et le scénariste J.S. Cardone (Les Vampires du desert et Alien Hunter, c'est dire...) tentent vainement et longuement de créer des liens intimes entre leurs personnages et le public. Conséquence : on s'ennuie ferme. De plus, on déteste l'image de la gente féminine véhiculée par le film. Cruches, poufs, potiches, les femmes ont ici de quoi largement monter au créneau.

Niveau effets spéciaux, le film sort un peu la tête de la noyade complète. Les combats, sur fond de métal de bas étages, offrent des distorsions d'images, des projections et des effets "à la Matrix" susceptibles de divertir. Mais entre ces quelques moments récréatifs, cette espèce de sous X-Men et de sous Highlander n'inspire qu'à l'oubli éclair.