Les Brigades du Tigre avec Clovis Cornillac et Edouard Baer

/ Actualité - écrit par Selena, le 23/07/2005

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Créée par Claude Dessailly, la série télé Les Brigades du Tigre a fait rugir de plaisir (elle est facile, je le concède) ses nombreux fans sur Antenne 2, de 1974 à 1983.

Clovis Cornillac (Brice de Nice, Un long dimanche de fiançailles), Edouard Baer et Olivier Gourmet (Rosetta, Le Fils, L'Enfant) reprennent le flambeau de Jean-Claude Bouillon, Jean-Paul Tribout et Pierre Maguelon soit dans l'ordre : le commissaire Valentin, l'inspecteur Pujol et l'inspecteur Terrasson, boxeur émérite. Pour prêter main forte à la fine équipe : Diane Kruger, Jacques Gamblin, Thierry Frémont (Espace détente, Dans la tête du tueur) et Gérard Jugnot se sont portés volontaires. Jérôme Cornuau (Bouge!, Folle d'elle), qui réalise le film, a promis une stricte adaptation.

Au début du 20° siècle, les brigades du Tigre formaient un corps spécial de la police (les Brigades Mobiles) créé par George Clémenceau dit le Tigre (ministre de l'intérieur puis président du Conseil). Leur mission consistait à lutter à armes égales contre les criminels. Ces flics de la belle époque bénéficiaient des débuts de la police scientifique (avec le fichage des empreintes digitales, la photographie, les portraits robots) et d'inventions qui se démocratisaient progressivement tels que le téléphone, le télégraphe, la machine à écrire, la voiture... et bien sûr, quand cela s'avèrait nécessaire, la technique de la savate ou boxe française ne leur était pas inconnue.

Le film est en tournage actuellement à Vichy puis prendra ses quartiers dans la région parisienne. Reste à espérer que Cornuau arrive à restituer l'élégance et le charme suranné de la série et de la belle époque avec ses saillants vêtements à carreaux, ses frétillantes moustaches et ses bolides de toute beauté... nostalgie...

Prologue du 1° épisode Ce siècle avait 7 ans des Brigades du Tigre par Claude Dessailly :
« 1907. En ce début de siècle où la vie se transforme au rythme accéléré d'une industrie triomphante, les structures traditionnelles de la vieille société se brisent chaque jour davantage derrière la façade de la "belle époque". La criminalité augmente dans des proportions d'autant plus inquiétantes qu'une délinquance nouvelle est née qui s'appuie, elle, sur le progrès technique et fait échec à une police archaïque dont les méthodes et le matériel n'ont guère évolué depuis Vidocq. Un chiffre est plus éloquent que tout : au cours de l'année 1906, 103.000 affaires criminelles et correctionnelles ont été classées sans que les auteurs aient pu être identifiés. L'année 1907 s'annonce pire encore. Il y va de la sécurité des villes et des campagnes. »