Ghost Rider
Cinéma / Critique - écrit par Nicolas, le 27/02/2007 (Tags : rider ghost marvel film blaze dan johnny
Highway to Hell
Peu connu du très grand public, Ghost Rider est l'adaptation ciné d'un comic book (encore) né en 1972, représentant les aventures d'un justicier se transformant en squelette mort-vivant quand vient la nuit. Maintes fois pressenti pour jouer dans une production Marvel, Nicolas Cage tient enfin son ticket d'entrée dans le monde des super-héros, un ticket maudit détenu par le passé par Ben Affleck (Daredevil) et Jennifer Garner (Elektra)...
Pour sauver son père, atteint d'un cancer, Johnny Blaze (Nicolas Cage) accepte un pacte avec le Diable. Celui-ci reste latent pendant plusieurs années, laissant à Johnny le loisir de devenir la star incontestée de la cascade de grande envergure. Mais quand le démon Blackheart (Wes Bentley) revient sur Terre, le pacte s'accomplit : Johnny devient un Ghost Rider, et doit maintenant s'opposer aux desseins machiavéliques de Blackheart...
Attendre mille ans pour se faire déchiqueter en trois minutes (pour le plus chanceux), avouez qu'il y a de quoi ne pas être content (Oscar pour l'entité de l'eau, a priori le plus sérieux adversaire du Rider, et qui se révèlera être le plus ridicule de tous). Pour continuer à jeter de l'huile sur le feu, la réalisation et le montage alternent entre la crise d'épilepsie et la vautre la plus complète, le film ne délivrant qu'une ou deux scènes tripantes malgré des effets spéciaux globalement de bonne qualité (enfin, il y a des hauts et des bas, quoi). Au milieu de tout ça, Johnny Blaze, tout feu tout femme, n'en oublie pas de récupérer son grand amour de jeunesse, devenue avec le temps une journaliste gavée du décolleté : amoureuse, compréhensive, et un peu neuneu, la parfaite petite amie pour ce chaud lapin de Johnny.
Montage foireux, réalisation foireuse, jeu d'acteur foireux, scénario foireux, effets spéciaux passables (amusez vous avec Krinein, cherchez l'intrus !). Moyenne : film foireux. L'affiche nous en donnait le pressentiment, celui-ci se vérifie corps et biens dans un film qui assume ses deux heures et, apparemment, sa débilité intrinsèque.