Le baiser mortel du dragon
Cinéma / Critique - écrit par Nicolas, le 22/08/2001 (Baiser empoisonné
Un Chinois, une Américaine et un Français sont à Paris. Luc Besson arrive, qu'est-ce que cela donne ? Le baiser (mortel) du Dragon, un thriller boosté à coups de bourre-pifs qui fonce à travers la capitale à fond les bateaux-mouches.
Afin d'aider le commissaire Richard (Tcheky Karyo) dans une opération contre une organisation chinoise de trafic de stupéfiants, le gouvernement du soleil levant envoie le meilleur des meilleurs de ses meilleurs agents, Jiu Lan (Jet Li), expert en gnons-tatane et en "Épingles" (j'y reviendrai plus tard). Mais il sera victime d'une machination et bientôt toutes les forces de police parisiennes seront à ses trousses...
On n'a pas affaire à un chef-d'oeuvre d'écriture. D'ailleurs on sent que le scénario n'est là que pour prétexter les séquences de combats de Jet Li. Un flic ripou, une prostituée manipulée, et un flic piégé... Rien que du déjà vu en somme. Bon, le flic en question est capable de vaincre une vingtaine de karatékas ceinture noir à lui tout seul, peut paralyser des membres du corps humain avec ses aiguilles, aussi tout de suite, y a un malaise. En fait le film se résume à cela : l'affrontement Jet Li contre les forces de Tcheky Karyo, avec quelques bribes d'humanité dans le désespoir d'une mère séparée de sa fille par le méchant de l'histoire, et qui redonnera sa confiance au bon flic qui cherche (faiblement) à se sortir de ce pétrin.
Beaucoup de pub pour pas grand chose, le film est regardable si vous y allez seulement pour Jet Li, sinon vous pouvez passer votre chemin et oublier ce concentré de combats s'embarrassant apparemment d'un scénario.