Souvenirs de vacances cinéphiles

/ Article - écrit par Hugo Ruher, le 07/09/2014

Tags : cinema films film annees abonnes jean cinephiles

Chers Krinautes, ça ne vous aura pas échappé : votre site préféré a un peu fonctionné au ralenti ces temps-ci. La faute aux folles vacances de ses rédacteurs. Mais on ne vous a pas oublié. Voici quelques nouvelles à travers une petite carte postale cinématographique des meilleurs voyages à faire en vacances.

Les vacances sont terminées. La peau bronzée craquelée par le soleil, votre serviteur revient de ses voyages aux quatre coins du monde pour coucher sur le papier les plus belles destinations visitées. Quand je dis le papier, je veux dire Krinein. Et par destination, j’entends bien-sûr voyage cinématographique… Bon en fait j’ai passé l’été à mater des films mais ça rend beaucoup moins bien dis comme ça.

J’en perds mon Nord (Into the wild)

Cette année, j’ai décidé au pied levé de partir vivre en Alaska. Fraîchement diplômé, j’avais le choix entre un bon boulot et quelques années à économiser avant de me payer un séjour à Bora Bora, et partir sur le champ pour me geler les parties et bouffer des graines. J’ai bien-sûr  choisi la deuxième solution, avec ma barbe et mon bonnet, et je suis parti vers le Nord. Il y avait plein de beaux paysages, des hippies sympathiques, des élans, des jolies filles  et même un Vince Vaughn en panne de rasoir.

De très belles vacances, pour autant qu’on aime admirer le lever de soleil sur les montagnes depuis la fenêtre des toilettes de son van. Ah oui, au final, ça c’est plutôt mal fini: j’ai choppé une vilaine courante, ça m’apprendra à bouffer n’importe quoi.


"A moins 20, je rentre" dit-il en jettant un oeil à son thermomètre.

 

El cielo no puede hacer nada (Mariage à Mendoza)

Du coup, en manque de chaleur, je suis parti en Argentine. J’étais moyennement emballé puisque c’était pour le mariage à Mendoza de mon cousin, Benjamin Biolay, et je ne supporte pas quand il commence à chanter, si on peut appeler ça comme ça… Bref, j’ai bien fait d’y aller quand même puisque je me suis rendu compte que quand il ne chante pas, il est plutôt cool.

Mais je partais surtout pour la picole, et ça manquait pas. Un voyage mouvementé puisqu’on s’est fait tirer dessus, qu’on s’est retrouvé avec plein de filles et qu’on est pas très doué pour communiquer en espagnol. En plus les Argentins ont vraiment un accent à la con… Bref, en tout cas on a bien profité de la musique qui était géniale.


En vacances, je ne prends ni rasoir, ni slips neufs.

 

Antartic Monkeys (The Thing)

Tant que j’étais en Argentine, j’en ai profité pour partir vers le Sud, chercher le soleil. Je n’ai remarqué que trop tard que si on allait toujours au Sud, on finissait par se manger des icebergs, et comme il n’y avait aucun rond-point pour faire demi-tour, j’ai continué. Là j’ai croisé des norvégiens qui m’ont gueulé dessus en me disant de buter leur chien ou je sais pas quoi... J’ai pas compris alors je leur ai dit de se barrer de ma banquise, non mais.

Une fois l’affaire réglée et les corps enterrés, je suis tombé sur un groupe de geeks sympas enfermés dans une base. M’est avis que tous enfermés les uns sur les autres ils avaient trouvé des occupations bien plus marrantes que les bonhommes de neige mais bon… En tout cas, j’ai dû partir à cause d’un extraterrestre qui bouffait tout le monde. Comme il prenait l’apparence des gens de la base il a commencé à péter l’ambiance plus vite que le type qui veut mettre SON morceau sur Spotify en soirée.

Et puis ça m’a gonflé que le champion s’appelle Mac alors que Windows se soit fait bouffer la tronche… Salauds d’Apple Addicts…


Au moins, on rencontre des gens de toutes les cultures.

 

Kawaii dans ta gueule... (Wolverine: le combat de l'immortel)

Bref, après ce séjour mouvementé dans le grand froid, je me suis demandé ce qui pourrait être pire… Ce qui m’a conduit au pays des mangas, des kawaii et des tentacules, j’ai nommé: le Japon. Très déçu en arrivant, pas de filles habillées de couleurs indéfinissables au sourire toujours plein de dents, les deux doigts levés en l’air. Pas non plus de souris jaunes qui déambulent dans les rues… Je n'ai même pas croisé un raton-laveur de deux mètres cinquante. Mais au moins, il y avait des ninjas, des grands sages et des séances de méditation. Mon détecteur de clichés a tout de même pu servir à quelque chose.
Et dans tout ça, j’ai vu un type avec des griffes en métal et des favoris au style discutable qui venait pour devenir mortel… Des japonais avaient développé une technologie pour lui retirer son immortalité et le rendre plus “humain”. Et bien qu’il se soit battu quelques années avant pour interdire tout “vaccin” anti-mutant, il n’a pas vu de soucis à ce moment-là et a foncé comme un geek sur un concours de cosplays.

Des vacances passées à ne rien comprendre tellement il y avait de trous dans le scénario… A un moment, j’ai voulu demander d’où venait la technologie des japonais mais on m’a répondu “La ferme c’est de la science.” Du coup je l’ai fermé.


Wolvérimon lance "Griffe". Le Ninja ennemi est blessé.

Et sur ceux, chers Krinautes, je ne peux vous laisser qu'en vous souhaitant une bonne rentrée ! On se retrouve très bientôt pour d'autres articles, cette fois peut-être un peu plus sérieux...