Stupeur et tremblements

/ Stupeur et tremblements (voir la critique Krinein)

Quand la jeune belge Amélie se retrouve enfin dans la grande société tokyoïte Yumimoto, sa joie sera rapidement de courte durée. Sa supérieure, Mademoiselle Mori, va se révéler tour à tour amie puis ennemie. Amélie, constamment bouche bée devant cette perfection japonaise va vivre une drôle de relation, entre tendresse et sado-masochisme. Si de temps en temps Amélie se défenestre (comprenez : qu'elle imagine voler au-dessus des buildings de Tokyo en regardant par la fenêtre) elle se fait constamment ramener sur terre par le supérieur de Mademoiselle Mori, l'ignoble Saito. Ce dernier n'hésitera pas à des-humaniser Amélie en la cantonnant à des occupations inutiles et rébarbatives, tel que photocopier le règlement de son club de golf. A cause de fautes professionnelles anodines pour notre culture européenne mais catastrophiques selon les codes japonais, Amélie sera réprimandée par le supérieur de Saito, un vrai porc répondant au doux nom de Omochi. Passant tour à tour d'écrivain virtuelle à la comptabilité en passant par la gestion des calendriers ou du nettoyage des toilettes, Amélie va terminer au plus bas de l'échelle.