Joint Security Area

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La Joint Security Area, c'est tout d'abord un vaste territoire de quatre kilomètres, démilitarisés, s'intercalant entre la Corée du Nord et celle de Sud. En guise de séparation, une ligne de béton et un pont surnommé « le Pont de Non-Retour ». C'est précisément à cet endroit que sera retrouvé le sergent sud-coréen Lee Soo-Yeok, blessé par balle après avoir abattu deux soldats de l'avant-poste nord-coréen en cherchant à fuir ses ravisseurs. C'est tout du moins la version qu'il signe, et que la Corée du Sud oppose au témoignage du sergent nord-coréen Ho Kyong-Pil, second rescapé de l'échauffourée qui, lui, accuse Lee d'avoir traversé la ligne de son plein gré pour assassiner froidement ses deux compatriotes. Deux cadavres, et deux dépositions contradictoires. La Commission de Supervision des Nations Neutres, formée de la Suède et de la Suisse, envoie alors sur le terrain le major Sophie Jean, Suisse d'origine sud-coréenne, pour répondre à cette douloureuse question : pourquoi ?