3.5/10Mafia blues 2, la rechute

/ Critique - écrit par Nicolas, le 26/01/2003
Notre verdict : 3.5/10 - Rechute d'intérêt (Fiche technique)

Tags : mafia blues film rechute films role niro

Rechute d'intérêt

Ah, mais pourquoi.. ? Pourquoi s'acharner à produire obstinément une suite à tout film qui aurait un tant soit peu marché.. ? Alors que tout le monde sait très bien qu'elle sera vouée à l'échec à peine le premier clap entendu? Mafia Blues 2, La rechute porte bien son nom : ils ont recommencé, ils l'ont fait, le numéro deux que tout le monde n'attendait pas et qui pourtant rapplique fissa entre deux poids lourds américains.

Suite à plusieurs tentatives d'assassinat, l'ancien mafioso Paul Vitti (Robert De Niro), sous les verrous depuis quelques centaines de jours, simule une démence passagère pour prendre le frais. Placé sous la responsabilité du psychiatre Ben Sobel (Billy Crystal), lui-même en "processus de deuil", Paul va alors chercher à couper les liens avec ses anciens criminels d'amis, et dénicher l'emploi honnête de ses rêves...

Pas la peine de s'étendre, le scénario longe scrupuleusement la rivière de la médiocrité, en proposant une bonne grosse bouillie de tout ce qu'ils ont pu trouver pour atteindre la durée de 1h35. C'est à dire : le réchauffage du tandem Crystal - De Niro, mafioso versus psychiatre, dans une série de scénettes un brin attendues et pas foncièrement hilarantes ; et l'intrigue lilliputienne d'une guerre de "familles" asthmatique et non moins ennuyeuse. Les indices ne trompent pas l'éléphant : « Suite Facile ». Même Billy Crystal et Robert De Niro semblent s'en rendre compte, multipliant les grimaces à tout va en espérant couvrir la pauvreté comique évidente de cette rechute. Quelques bons mots et répliques sortent toutefois un peu du lot, bien piètre consolation au regard de l'inintérêt flagrant de la séance.

Une suite comme tant d'autres, creux comme le cerveau d'un orque, et désespérément ennuyeuse dès le premier quart d'heure. On notera la délicieuse présence de Lisa Kudrow, soigneusement rangée dans un second rôle inutile et sous-exploitée.