Le journalisme au cinéma, quand Flammes-and-co essaie de bosser

/ Article - écrit par Hugo Ruher, le 29/01/2014

Tags : film cinema films scene lumiere vie histoire

Si je vous parle de personnages typiques que l'on trouve au cinéma, vous pensez peut-être en premier lieu à des flics, des sportifs ou des super-héros. Mais on y trouve également des journalistes, et c'est l'objet d'un travail de recherche que je tiens à vous faire partager sur Krinein.

Bonjour à tous chers petits Krinautes, je suis là pour vous dire qu'outre le fait d'écrire quelques chroniques pour votre site préféré, je suis aussi étudiant et je travaille actuellement sur un mémoire qui me passionne et dont je souhaite vous parler : le journalisme au cinéma.

Il s'agit d'un travail de recherche universitaire, donc forcément un peu austère, mais sur un sujet qui, je pense, pourrait intéresser certains d'entre vous. Je vais donc essayer dans les semaines ou les mois à venir, de vous faire part de mes avancées dans la conception du mémoire, tout en lisant attentivement vos remarques, suggestions, conseils ou critiques.


Bogart hantera longtemps la représentation du journalisme (Bas les masques, 1952).

 

L'article ici-présent servira avant tout à cadrer mon sujet. L'idée est d'étudier comment le journalisme, et la figure du journaliste, sont représentés dans les films. J'ai cherché en premier lieu à poser quelques limites à cette réflexion, car il s'avère qu'il y a autant de films avec des journalistes que de trous dans l'intrigue de Man of Steel, ce n'est donc pas évident.

Donc tout d'abord, comment définir le film de journalisme. C'est plutôt simple : ce sont ceux qui mettent en vedette des journalistes, mais pas seulement ! Il faut aussi que le film porte un regard sur la profession, et que le métier ne soit pas juste prétexte. Pas question par exemple de parler de Superman ou Spiderman comme on me l'a souvent conseillé, étant donné que le fait qu'ils soient journalistes n'est que très secondaire dans l'intrigue. De même 28 jours en sursis n'est pas intéressant car bien que la protagoniste soit journaliste, elle ne pratique pas du tout son métier tout au long du film.

Une autre limitation, cette fois géographique : j'ai donc choisi de me concentrer uniquement sur le cinéma américain, et ce pour trois raisons :

  •      - C'est le cinéma le plus prolifique en termes de films de journalistes.

  •      - C'est celui qui crée le plus de fantasmes et de mythes à mon sens, même si cette affirmation peut être discutable j'en conviens.

  •      - C'est le cinéma dont je suis le plus consommateur, honte à moi qui n'apprécie guère les films d'auteur français dont tout critique devrait chanter les louanges.

Pour l'instant, je n'ai pas décidé d'établir de bornes chronologiques, peut-être que je le regretterais mais il se trouve qu'il y a des films très intéressants, et parfois étonnamment semblables, qui sont parus à des époques très différentes. Je trouvais donc intéressant de faire le parallèle entre des films qui traitent le même thème d'une manière différente avec 30 ans ou plus d'intervalle.


Al Pacino dans Révélations (1999), un film qui arrive même à rendre Russel Crowe classe.

 

Mon mémoire avance tranquillement mais a au moins eu l'avantage de me faire découvrir des films grandioses. Au-delà des classiques que sont Citizen Kane ou Les hommes du Président, j'ai aussi pu voir de très bons films de Billy Wilder, Le gouffre aux chimères et Boulevard du Crépuscule, mais aussi L'homme de la rue de Frank Capra ou La dame du vendredi du mythique Howard Hawks. Dans un registre plus récent, j'ai adoré Révélations de Michael Mann avec Al Pacino et Russel Crowe ainsi que Blood Diamond qui est moyennement intéressant pour mon travail mais que j'ai tout de même apprécié.

Il y en a bien sûr plein d'autres, dont certains que j'ai pu rater, n'hésitez pas à me suggérer des films, il y en a toujours !

Sur ce, je vous laisse et à bientôt pour plus de précisions sur un travail qui, je l'espère, vous intéressera autant que moi.