Qui a tué Bambi ? - interview Gilles Marchand et Sophie Quinton

/ Interview - écrit par Selena, le 25/12/2003

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Interview de Gilles Marchand et Sophie Quinton

Isabelle (Sophie Quinton), élève-infirmière , effectue un stage dans un hôpital où travaille également sa cousine (Catherine Jacob), en tant qu'infirmière. La jeune femme sujette à des vertiges fait peu à peu la connaissance du Dr Philipp (Laurent Lucas), un chirurgien aussi séduisant que mystérieux...

Avant première du film Qui a tué Bambi ? à l'UGC Ciné Cité de Bordeaux, en présence du réalisateur Gilles Marchand et de l'actrice principale du film Sophie Quinton.
Le directeur de l'UGC présente et commence à interroger les deux invités, puis viennent quelques questions du public.

N.B : Les questions/réponses pouvant dévoiler une partie de l'intrigue sont précédées d'astérisques.

On va faire un petit peu connaissance avec vous (...) Tu fais partie d'une bande (...) ça m'étonne pas que vous soyez copains, amis... vous partagez une certaine sensiblité au niveau du cinéma...
Gilles Marchand:
On est à l'origine une petite bande dont Dominik Moll, le réalisateur de Harry, Laurent Cantet, le réalisateur de Ressources humaines et de L'emploi du temps, Thomas Bardinet qui est aussi un Bordelais... et puis Vincent Dietschy qui est aussi réalisateur et qui est le coscénariste de Qui a tué Bambi ?. On s'est rencontré il y a quelques années à l'école du cinéma, à Paris, à l'IDHEC. Et on a fait nos premiers courts-métrages et nos premiers longs-métrages de chacun de nous, les uns avec les autres, et on essaye de continuer à travailler le plus possible ensemble.
Y a aussi des gens qui, petit à petit, se rajoutent, qui se greffent à cette bande, Robin Campillo qui est le monteur du film et le monteur des films de Laurent Cantet et qui était aussi le coscénariste de L'emploi du temps et qui vient de réaliser cet été son premier film qu'il viendra peut-être vous présenter...

C'est une drôle d'idée... l'histoire d'une infirmière, d'un chirurgien...
Gilles Marchand:
Enfant, j'ai passé beaucoup de temps dans les hôpitaux parce que j'ai un père medecin... j'allais le voir. Du coup, j'ai eu l'occasion de trainer dans les hôpitaux, et c'est probablement un lieu qui a marqué mon imaginaire et du coup, j'ai eu envie de faire un film qui se passait dans cet univers-là.
Après pourquoi cette histoire-là ? C'est un peu les mystères des cellules du cerveau, comment les idées vous viennent, c'est toujours un petit peu compliqué à raconter. Mais, y avait l'idée d'un homme qui venait se pencher, un peu comme un vampire au chevet des jeunes filles endormies. L'hôpital était un lieu qui pouvait être intéressant pour ça, puisque ça lui facilitait le travail. Avec Vincent Dietschy, le coscénariste, on s'est raconté tous les deux, petit à petit, cette histoire, en l'écrivant. A partir du moment où y avait un homme qui s'intéressait aux jeunes filles endormies, on a eu envie de le mettre face à une jeune fille tout à fait réveillée. Voilà c'est comme ça qu'a commencé l'histoire.

Sophie (Quinton), tu peux nous dire ce que tu as fait avant ce film, quel a été ton parcours ?
Sophie Quinton :
J'ai commencé par le théâtre assez jeune, avec un bac théâtre, classique quoi. Après, j'ai arrêté l'école car c'était pas du tout mon truc (NdC : ah parce que c'est le truc de beaucoup de gens sans doute). Puis, j'ai essayé de rentrer dans de grandes écoles de théâtre et j'ai été refoulée, donc j'ai continué ma route toute seule, en essayant plein de théâtres différents : classique, contemporain, théâtre italien, théâtre de rue... j'ai un peu fait de tout pour savoir dans lequel je me sentais le mieux. Je me suis construite un peu comme ça. Le cinéma est venu plus tard. Ca fait trois ans maintenant, par des courts-métrages dont Peau de vache et La Chatte andalouse qui ont beaucoup marché. Chaque film me permettait d'en faire un autre. Jusqu'au jour où une comédienne Valérie Donzelli, qui est amie avec Gilles, a vu Peau de vache, à un festival à Strasbourg. Elle avait lu le scénario de Bambi, elle a trouvé que c'était bien qu'on se rencontre tous les deux, et elle a aidé à cette rencontre.

Quand on est une jeune actrice, est ce que ça ne fait pas un peu peur quand on voit ce rôle qui est est aussi important ? Tu t'es demandé "est-ce que je vais être capable de rendre cette vie-là à ce personnage" ? Est-ce qu'il n'y a pas eu des moments d'angoisse ?
Sophie Quinton :
Ben non (rires). Non, le fait qu'il soit si riche que ça et aussi complexe, ça m'excite plus que ça ne me fait peur. Peut-être que les deux vont ensemble, d'ailleurs. La peur m'excite aussi, ça fait que j'y arrive peut-être encore mieux.
Pendant les deux premières semaines, comme c'était la première fois que je mettais les pieds sur un plateau pour un long-métrage et qu'il n'y avait que des personnes qui avaient beaucoup d'expérience, moi, j'étais un peu toute nouvelle, j'étais dans mes petits souliers. J'avais déjà peur de ne pas être digne de la confiance que me donnaient Gilles et la production, et puis d'un coup je me suis dit peut-être que j'ai eu un peu trop confiance en moi, et que je vais pas y arriver. C'est parti au bout de deux semaines, ça a roulé après.

C'est magique quand on voit le résultat sur l'écran...
On peut peut-être revenir sur le personnage : Bambi. Ca rappelle forcément l'enfance... c'est pas complètement par hasard...

Gilles Marchand:
Ben non, c'est une des raisons pour lesquelles Sophie s'est imposée au casting : c'est que pour moi, elle faisait justement cette connexion avec l'enfance. Elle était la plus Bambi que ce que je pouvais espérer. Un aspect... sa blondeur, sa candeur, un peu enfantin. Et en même temps, derrière cette silhouette de victime, un courage, une vivacité... Sophie ressemble un peu à ça... mais le personnage qu'elle incarne le porte très bien.
Sur Bambi, j'ai vu, évidemment comme beaucoup de spectateurs, Bambi enfant. Ca m'a probablement un peu marqué aussi. Je sais pas si je voulais régler des comptes avec Walt Disney, en menaçant de tuer le petit faon. Mais, plus sérieusement, c'était l'idée d'un espèce de parcours initiatique, à la fois d'une jeune élève qui apprend son métier, et puis d'une jeune femme qui découvre une part obscure du monde... elle veut bien faire son métier, elle aime les gens, elle aime soigner les gens, mais peut-être pour ces mêmes raisons, elle s'intéresse à un medecin qui est sombre et étrange.

Pour en arriver à l'univers du film. Tu as de vrais partis pris en tant que réalisateur. Il y a les décors, on est dans un hôpital, c'est cadré de telle façon,... c'est tout ça qui rend cette ambiance assez inquiétante.
Gilles Marchand:
Moi, je tenais à une sorte de stylisation de l'image et de la mise en scène. Je voulais que ce soit assez épuré, que l'hôpital soit tres dessiné, qu'il y ait une espèce de ligne presque futuriste. C'était une façon pour moi de m'écarter du naturalisme, je voulais pas faire une reproduction du réel, un documentaire sur l'assistance publique, c'était pas mon projet. Ce qui m'amusait, c'était d'inventer une sorte d'hôpital presque imaginaire à partir de... d'ailleurs, on a tourné dans pas mal d'hôpitaux différents : la silhouette de l'hôpital, le cube sur la verdure, il se trouve à Tours. On a aussi tourné à Bourges : le haut, certains couloirs, notamment ceux où il y a les machines qui se déplacent toutes seules. On a tourné dans la région parisienne dans une clinique désaffectée où le chef déco, avec son équipe, a absolument tout refait pour avoir ses couloirs tout blanc et ses chambres etc. L'idée c'était de reconstituer à partir de pas mal de lieux : mon hôpital idéal à moi, un hôpital fantasmatique. De la même manière, la mise en scène, probablement même la direction d'acteurs, le jeu des comédiens, la stylisation des vêtements, des costumes, des chambres allaient dans ce sens-là, un univers décalé.
J'aimais l'idée que le film commence dans la réalité et se décale un peu dans des choses étranges et mystérieuses.

Sophie, quand on est une jeune actrice, est-ce que pour toi, c'est important de savoir dans quel univers tu es ? Est-ce que ça peut t'aider ?
Sophie Quinton :
Alors, sur l'univers, on le sent au rythme du jeu, au scénario. Après c'est toujours difficile de déceler l'univers de quelqu'un avant de voir les images. Pour bien comprendre le scénario, il faut aussi réussir à comprendre comment marche le cerveau du réalisateur... y a du boulot (rires). J'ai commencé à déceler quelques petites choses, mais c'est un homme complexe. J'ai découvert beaucoup de choses la première fois que j'ai vu le film... j'ai pas du tout l'intelligence de la caméra, je vois pas ce qu'elle prend, je vois pas les décors, je me rends pas compte.

Et est-ce que sur ce rôle-là tu as eu des difficultés, par rapport à l'appréhension du personnage, dans certaines scènes ?
Sophie Quinton :
Sur des scènes un peu plus compliquées... y en a une qui m'a marquée : la scène où le Dr Philipp plaque Isabelle contre le mur... Souvent, on construit un sentiment ou la sensation d'un personnage en prenant, pour cette scène-là en tout cas, un peu de séduction, un peu de provocation, un peu de perte de contrôle, enfin un peu beaucoup de choses, de sensations qu'on connaît dans la vie courante. Donc, on construit quelque chose de faux et là, au bout d'un moment, en la répetant, en la répetant, c'est une scène assez violente quand même, et je me suis fait un peu bouffer par des sensations réelles. Je suis sortie de la scène, je chialais dans mon coin, j'avais les larmes qui coulaient toutes seules. C'était vraiment très étrange. Je me suis fait submerger par les propres faux-semblants que j'avais construits.

*** (question du public)Comment pouviez-vous être attirée par le medecin ?
Sophie Quinton :
Je veux surtout pas faire de généralités. Mais, je trouve le medecin très séduisant même si ce qu'il fait est très condamnable. Je sais que les nanas sont souvent un peu d'accord avec ce que je dis, et les garçons sont beaucoup plus négatifs envers le Dr Philipp et rejettent en bloc ce qu'il est et ce qu'il fait.
Elle est aussi fascinée que séduite qu'amoureuse de lui. C'est plein de sentiments qui se mélangent. Comme s'ils étaient perdus tous les deux dans un no man's land, et tout d'un coup qu'elle était attirée par lui comme un aimant et qu'elle ne peut que se rapprocher de lui et essayer de l'embrasser.

Gilles Marchand:
Sans faire des rapprochement qui seraient un peu délicats... pour moi, il y avait l'histoire, un parallèle possible entre la belle et la bête. Evidemment, dans La Belle et la Bête, la bête a un coeur en or, même si elle a un visage horrible, elle est humaine. Là, il s'agit d'un criminel, d'un monstre ... en même temps, elle voit derrière ce monstre quelque chose qui l'attire et qui je pense, l'émeut, la touche.

***(question du public) Dans le questionnaire à la fin, quand il pose la question "est-ce que tu l'aimes ?", elle répond "oui", c'est volontaire ou c'est une erreur ?
[le questionnaire qui, dans le film, a pour base de faire deviner un rêve]
Gilles Marchand:
Elle choisit de transgresser la règle du jeu.

On pourrait dire un mot sur les autres acteurs...
Gilles Marchand:
J'avais rencontré Laurent Lucas, sur le tournage de Harry, le film de Dominik Moll. Quand j'ai commencé le casting de Qui a tué Bambi ?, j'ai pas du tout pensé à lui pour le rôle du toubib, j'avais justement en tête le père de famille plutôt sympathique de Harry, je me voyais pas du tout lui proposer ce rôle-là. J'ai fait des essais avec pas mal d'autres comédiens qui étaient plus ou moins convaincants et comme j'étais jamais tout à fait satisfait de ce qui m'était proposé, je continuais à chercher, à rencontrer de nouveaux comédiens. Un jour avec Vincent Dietschy et Dominik Moll, on cherchait qui pourrait jouer le docteur et le nom de Laurent Lucas, qu'on avait déjà évoqué, mais que j'avais écarté un peu rapidement, est revenu. J'ai décidé de faire des essais avec lui, je l'ai appelé, pour lui proposer et tout d'un coup, ça m'est paru évident qu'il serait un docteur Philipp formidable.
Quant à Catherine Jacob, là le choix s'est fait plus rapidement. Je savais que je voulais une actrice de comédie parce que, pour moi, le personnage fonctionnait comme une espèce de soupape. Je voulais qu'elle soit très sympahique pour le spectateur, par une espèce de familiarité, c'est la cousine (d'Isabelle/Bambi). Quand j'ai proposé le rôle à Catherine Jacob, à qui j'avais déjà pensé au moment de l'écriture, elle a réagi au quart de tour, en trouvant le scénario formidable, elle voulait absolument faire le film. Pour le coup, ça s'est décidé très vite. (...)
*** Je la soupçonnais d'être aussi enthousiaste sur le rôle parce qu'elle se faisait tuer, et qu'elle avait jamais fait ça. Ca lui plaisait énormément l'idée de se faire tuer. Sa dernière scène, c'est quand elle était dans le trou, morte... plusieurs jours avant, elle disait "est-ce que vous avez pensé à attrapper des mouches pour qu'il y ait des mouches sur moi". Ca la réjouissait. Quand on a fini à l'aube cette scène-là, l'assistante qui l'a ramenée chez elle m'a raconté... elle avait demandé à ne pas être démaquillée, la tradition pour une actrice, le dernier jour, c'est qu'on lui offre un gros bouquet de fleurs... elle est repartie avec son gros bouquet de fleurs, toujours maquillée en morte. A 7 heures du matin... on la ramenait vers Montparnasse, les types, qui étaient dans leurs voitures pour aller au bureau, voyaient une dame dont le visage leur paraissait familier, mais vraiment un peu grisâtre, un peu verdâtre, avec des traces de décomposition, qui leur faisait coucou comme ça, avec un gros bouquet de fleurs. (rires)L'assistante en rit encore.

Et toi Sophie, avec elle, tu arrivais à garder ton sérieux...
Sophie Quinton :
Non, mais elle est impressionnante quand même (rires). Quand on la voit comme ça, on rigole pas tout de suite. On n'éclate pas de rire (rires). On reste assez sérieux et dans ses petits souliers. Elle est très rigolote, mais bon, elle en impose quoi.

Tes rapports avec Laurent Lucas ?
Sophie Quinton :
Très bien. J'ai été ravie de jouer avec lui. C'est un comédien qui me plaît vraiment beaucoup de par son jeu, de par les choix de film qu'il fait, de sa manière de penser le cinéma et de le faire. Et humainement, il est simple, il est rigolo, il est assez gamin (rires).

Un mot sur un personnage qui joue un rôle important dans le film : le sommeil...
Gilles Marchand:
Le sommeil ? Euh... moi, je dors... beaucoup. Non, c'est vrai que c'est un sujet qui m'intéresse. Quoi dire? On passe un tiers de sa vie à dormir, c'est vraiment quelque chose qui me fascine, qu'on soit absent d'une certaine manière, si longtemps. On passe un temps fou à dormir dont une partie à rêver : environ 1 h 15 par nuit, en plusieurs fois un quart d'heure, presque la durée d'un film. Evidemment les connexions entre le rêve et le cinéma sont innombrables. J'ai le sentiment qu'on peut quasiment pas parler de cinéma et quasiment en faire sans s'intéresser à cette sorte d'évement bizarre qui arrive à tout le monde, chaque jour.
Pour le film, ça m'intéressait qu'il y ait une réalité très concrète des choses, une histoire presque policière avec une élève qui affronte un medecin et en même temps une dimension plus fantasmatique qui a à voir avec cet aspect plus onirique des choses.

***(question du public) Comment doit-on comprendre le titre du film, quand on sait qu'Isabelle ne meurt pas ?
Gilles Marchand:
Je vous laisse vos interprétations. J'en ai quelques-unes. Quand j'ai eu l'idée du titre, il m'a paru juste, même si j'ai eu conscience qu'Isabelle ne mourrait pas à la fin. Vous faites vous même le distinguo entre Bambi et Isabelle, peut-être que ce n'est pas tout à fait la même personne, elle-même nous dit qu'elle ne s'appelle pas Bambi, qu'elle s'appelle Isabelle. J'ai l'impression que - encore une fois je sais pas très bien l'expliquer - le titre nous dit une vérité. A l'origine, j'ai volé le titre à une chanson de Sex Pistols - Who kill Bambi? - j'entends dans le titre quelque chose qui a à voir avec la perte de l'enfance, de l'innocence... c'est une des explications possibles. Mais, j'ai entendu des spectateurs dire... c'est un peu tiré par les cheveux, mais "qui a tué Bambi ?", ça peut être aussi quelle est la personne que Bambi a tué ? ou bien...

Sophie Quinton :
Ou comme Bambi est un personnage que crée le Dr Phillip par Isabelle, que comme c'est un personnage entre les deux : si y en a un des deux qui meurt, Bambi n'existe plus.
Ou encore, une autre réponse, à partir du moment où le Dr Philipp opère Isabelle, et qu'elle tient de nouveau sur ses jambes, Bambi n'a plus lieu d'être.
Je pense et j'espère qu'il y a beacoup d'autres réponses que celles-là. Et ça reflète bien le film, parce qu'il a besoin d'être digéré après, d'en parler. Après les débats... ou des amis qui ont vu le film, qui m'ont dit soit elles avaient pas dormi de la nuit, soit pendant leurs rêves, elles avaient refait le film 2, 3 fois... c'est un vrai sucre lent (rires).

Gilles Marchand:
L'idée que la question reste entière après le film me plaît aussi, c'est à dire que si vous pouviez sortir du film en disant à votre voisin : "c'est Bob qui tue Bambi à la fin", je me dirais "oula, est-ce vraiment le ressort d'un film ?"

Sophie Quinton :
C'est comme la question de monsieur, quand on lui demande "et toi, tu l'aimes ?" et qu'elle dit "oui", ça fait poser des questions aussi : savoir si le réalisateur est mauvais en orthographe (rires) ou si Isabelle réfléchit avant de donner sa réponse et si elle décide, comme le Dr Phillipp mais à moindre échelle, de dépasser les règles.

(question du public) Vous avez tourné d'autres films depuis ?
Sophie Quinton :
Pour ma part, j'ai tourné avec Jean-Pierre Améris un petit rôle dans un film qui s'appelle Poids Léger et un film télé sur les nourrices du 19° siècle... absolument rien à voir, et c'est bien pour ça que je fais ce métier.

Merci aux organisateurs de l'avant-première du film.
Merci à Gilles Marchand et Sophie Quinton pour leur aimable participation.