Vercingétorix - La légende du druide roi

Magnifique. Merveilleux. Transcendantale. Les mots me manquent pour qualifier ce qui reste pour moi un souvenir éternel et du cinéma, et de l'histoire française. Et c'est avec un plaisir non dissimulé que je vais vous convaincre d'(e ne pas) acheter ce film.
Dans le passé, le père de Vercingétorix (Christophe Lambert) a été trahi par un de ses compatriotes, puis exécuté. Des années après, il se lève contre César pour libérer la gaule.
Souvenez vous du pire film que vous ayez jamais vu. Et bien Vercingétorix l'enfonce sûrement. Le métrage voudrait nous offrir un bon morceau d'histoire comme Braveheart ou Jeanne d'arc, mais semble viser beaucoup trop haut. En effet, outre un scénario un peu inspiré de Star Wars (Maître Jedi contre Maître Druide) et qui se veut fidèle à l'histoire du chef gaulois, le réalisateur a cru bon de rater les scènes de bataille, comme pour se donner un handicap. La première victoire est pour les gaulois, qui ne subissent aucunes pertes (hum... Dopage.. ?), et la deuxième pour les romains, où Vercingétorix déposera les armes devant César après n'avoir rien foutu de la bataille. Comme hypnotisé, il verra les siens mourir sous ses yeux, même son Maître druide qui le sauvera pourtant d'un mort certaine qu'allait lui infliger un romain qui passait par là et qui n'insistera pas. Des romains d'ailleurs qui passent pour des imbéciles une fois que les gauloises se sont dénudées sur les remparts, soit dit en passant. Si encore les acteurs rattrapaient l'affaire. Mais non. Ines Sastre ne semble pas savoir ce que veut dire être crédible, Christophe Lambert lui ne l'est pas avec son chignon et ses moustaches de José Bové, et tous sont ridicules avec leurs tresses et leurs costumes tout propres. Quelqu'un a dit "foutage de gueule"...?
Christophe Lambert nous l'avait bien dit dans Beowulf qu'il était maudit, bah on n'en doute plus maintenant. Je n'ai pas trouvé une seule bonne raison pour regarder ce film, mais si par le plus grand hasard Vercingétorix vous touche le coeur, bah me laissez pas ignorant, dites le moi.