La vengeance de Monte Cristo

Lisse, préformaté, sans surprise

Peu avant son mariage avec Mercedes (jolie carrosserie...), Edmond Dantès, un jeune marin à qui tout a l'air de sourire, se fait méchamment trahir par son pseudo-meilleur ami Fernand. S'ensuit alors un séjour de 13 ans au château d'If. Après une rencontre avec un vieux prisonnier qui lui donne une carte menant à un trésor fabuleux et une évasion réussie, Edmond s'autoproclame Comte de Monte-Cristo et décide résolument de se venger.

Nous somme typiquement en présence d'un film très moyen qui se laisse regarder sans grand mal. Pas de surprise, quelques moments d'émotions téléphonés, un duel avec le félon Fernand, la reconquête de la bien-aimée... rien que du déjà vu en l'occurrence. Et donc ça se digère très bien... comme divertissement. Parfois, on fleure le ridicule, comme dans cette scène mémorable de présentation du Comte où celui-ci apparaît à bord d'une montgolfière, avec en arrière-plan des feux d'artifices.
Alors, oui, La vengeance de Monte-Cristo est un échec ! En effet, un film qui ne se laisse que voir, ni ressentir, ni réfléchir ne peut être une réussite. Pourtant, même s'il existe des films plus exquis, il existe aussi des films plus amers, voire carrément mauvais. Donc bilan mitigé, nul besoin de courir le voir. Disons que si vous êtes possesseur d'une carte de cinéma illimité, alors vous pouvez éventuellement faire le déplacement jusqu'à votre salle obscure préférée. Mais sans plus, vous êtes prévenus !