Le règne du feu
Cinéma / Critique - écrit par Nicolas, le 22/08/2002 (
La bonne idée ! Croiser une bêbête du folklore fantasy et le mixer avec du Mad Max ! Pour simplifier, Le Règne Du Feu prend place sur une terre dévastée par les dragons, qui adorent foutre le bordel et croquer les humains. Chars, C4, panoplie de fusil d'assaut, rien n'est trop gros pour espérer se farcir un de ces gros insectes devenus en peu de temps l'espèce dominante.
Au début du 21ème siècle, des ouvriers mettent à jour une cavité, qui se révèlera être en fait le repaire d'un vieux dragon en hibernation depuis la disparition des dinosaures (ce serait ces monstres ailés qui en seraient d'ailleurs la cause). Les dragons se multiplient alors à une vitesse impressionnante, et mettent la planète à feu et à sang. En une vingtaine d'années, la Terre n'est plus qu'amas de ruines et de cendres. Une petite communauté, dirigé par Quinn (Christian Bale), cherche désespérément à survivre à la menace constante des dragons...
Ne cherchez d'éclat dans le scénario, il n'y en a pas. Un gros militaire va arriver (Matthew McConaughey, pas terrible dans son rôle de gros dur) avec ses chars d'assaut et ses tanks, et apporter la solution qui va réduire à néant la vermine. Mais ce sera évidemment pas si facile que ça, les monstres ayant de la ressource ! Voilà, vous avez la trame, clairement simpliste et seulement bonne à nous apporter des dragons. Et le film s'en tire ici honorablement, puisque les effets spéciaux tiennent la route, et l'apocalyptique décor (des villes en ruines) est très crédible. Même la réalisation présente des scènes d'actions plus que potables et quelques effets de style sympathiques, même si le suspense n'est pas vraiment au rendez vous (sans parler de la fin stéréotypée).
Le Règne Du Feu avait pour ambition de nous amener de méchants dragons, il s'en tire visuellement plutôt bien, même s'il ne leurre personne avec son scénario superficiel. La composition de Matthew McConaughey en militaire endurci n'est pas des plus réussis, mais le casting principal s'en sort assez bien.