1.5/10La nonne

/ Critique - écrit par Vincent.L, le 16/10/2006
Notre verdict : 1.5/10 - None a single good thing (Fiche technique)

None a single good thing

Produit par Brian Yuzna (Re-Animator), le film La Nonne propose une horreur plus que faiblarde et téléphonée. Une vulgaire histoire de malédiction liée à une bonne
soeur. Un ensemble largement surfait. Elaboré sur une idée de Jaume Balagueró (Darkness), le long métrage est bourré de mauvais clichés du genre : un groupe d'adolescents écervelés, des morts qui s'enchaînent sans scénario entre, du gore facile et gratuit, des lenteurs permanentes et des scènes sans surprises.

A l'exception du premier décès, qui laisse planer un mystère sur l'aspect de la menace horrifique, le reste des efforts du réalisateur Luis De La Madrid s'engouffre dans le grotesque des apparitions du fantôme religieux. Après à peine un quart d'heure de pellicule, La Nonne n'est déjà plus qu'une série Z bien foireuse, même pas sauvée par un second degré sous-jacent. Les interprétations exécrables de l'ensemble des acteurs n'aident pas à l'atténuation de ce tableau navrant. Malgré son joli minois quelque part entre Mischa Barton et Elisha Cuthbert, l'Islandaise Anita Briem, actrice principale, manque cruellement de présence et de crédibilité.


Caractérisé par une foison d'images sombres, La Nonne aurait gagné à se plonger totalement dans l'effet de style. Ceci afin d'atteindre un néant bienfaiteur pour le spectateur. Retrouver un tel projet sur grand écran paraît en effet plus qu'étonnant. Et l'on se doute bien que ce privilège ne tient que dans la caractéristique de l'essence meurtrière, à savoir la nonne. Malheureusement pour les créateurs du film, la "provocation" religieuse ne devrait gêner personne tant elle est grossière. Le symbole de vertu n'apparaît que trop peu bousculé pour choquer.

Après 1h40 d'une telle nullité, sûrement pas sauvée par un "twist" final improbable, on ne peut que prier pour que ce type de film ne vienne plus encombrer nos salles de cinéma.