3.5/10Mission: impossible 2

/ Critique - écrit par Nicolas, le 21/01/2001
Notre verdict : 3.5/10 - Une daube impressionnante (Fiche technique)

Tags : mission impossible film action john cruise tom

Une daube impressionnante

Pas facile de succéder à Brian De Palma. D'ailleurs John Woo n'essaye pas. On oublie les prises de tête, pour laisser place à de l'action pure et dure, bref du John Woo. Gros carton aux États-Unis, sûrement le film le plus attendu cet été 2000 en France, cette séquelle brille par deux choses : d'abord la musique, qui colle parfaitement à l'ambiance très bougeante du film, et la réalisation, comme d'habitude à la fois très lyrique (les colombes, les petits ralentis...) et très rapide (ça pète de partout). Le reste part en vrille total...

Première chose à faire en entrant dans la salle : débrancher son cerveau, complètement inutile ici. Le scénario devrait tenir sur un post-it : un méchant vole un virus et menace de le libérer contre du pognon. Contre lui, Tom Cruise alias Ethan Hunt, qui depuis le premier opus a décidé de s'entraîner en grimpant des montagnes. Résultat : il fait des trucs qui tapent, mais sans la Matrix lui. Il désarme et tape un ennemi dans un seul mouvement (un salto arrière après un sprint d'une bonne cinquantaine de mètres), il assomme un gars à terre avec un salto avant, prend une moto, fait des demi-tours sur une roue avec une main sur le guidon tout en jouant de son flingue avec l'autre, et dans le combat final récupère son flingue pourtant à demi enfoui dans le sable par un coup de pied et allume le grand méchant super fort qui pourtant le tenait en joue à quinze mètres.

Et je ne parle pas des histoires de masques qui ne tiennent pas la route (à moins que Tom Cruise se ballade tout le temps avec son faiseur de masque rapide, alors là je m'excuserais si c'était le cas...). En conclusion, Mission: Impossible 2 est le genre de film qu'on aimerait avoir vu pendant la fête du cinéma (à dix balles), pour ceux qui aiment la logique. C'est une véritable daube, qui impressionne certes, mais une daube quand même.