8.5/10Harry Potter à l'école des sorciers

/ Critique - écrit par Nicolas, le 06/12/2001
Notre verdict : 8.5/10 - Harry Potter à l'école du succès (Fiche technique)

Tags : potter harry rowling sorciers histoire ecole film

Harry Potter est tout d'abord l'oeuvre écrite d'une Anglaise nommée Joanne Kathleen Rowling. Et comme chacun sait, du papier jusqu'à l'écran, il n'y a qu'un pas. Et quelques millions de dollars. Les choses se facilitent quand on parle d'un phénomène de la littérature, passionnant petits et grands depuis quelques temps déjà. Pour dire, aux Etats-Unis, le film a pulvérisé des records d'entrées et de recettes. Donc premier tour de piste pour Harry, et sa première année dans l'école des sorciers.

Orphelin peu après sa naissance, Harry est recueilli par son oncle et sa tante dans un ravissant petit pavillon bourgeois, et élevé dans une ravissante petite chambre de deux mètres carrés sous l'escalier. Jusqu'au jour où, malgré les efforts de ses odieux beaux-parents qui lui mènent la vie dure, Harry reçoit une lettre l'invitant à rejoindre l'école Poudlard, l'école des sorciers qui a formé ses parents...

La comparaison avec les livres va être difficile, dans l'optique où je n'en ai lu aucun. Donc, je ne m'y attarderai pas. La première qualité du film, c'est de regorger d'inventivité : le quai numéro 9 3/4 menant à Poudlard, les escaliers un peu primesautiers, les tableaux animés, le match à balais volants (Quidditch)... D'un certain côté, cela n'apporte pas grand chose à l'histoire, si ce n'est un caractère unique à ce fameux lycée. Il en résulte le problème de la longueur, puisque le film se morcelle parfois en petites scènes présentatrices, qui étirent le film. Il devait bien falloir cela pour reconstruire fidèlement Poudlard, mais le temps devient long. Il y a une intrigue principale toutefois, liée à la cicatrice en forme d'éclair sur le front de Harry, seule blessure que lui a laissée le vilain sorcier Voldemort. Intrigue qui se recoupe avec celle de la pierre philosophale, gardée par un grand cerbère, que Harry soupçonne d'être l'objet de convoitises d'un professeur. Et ça tient la route de ce côté-là, ce qui n'était pas aussi évident. La réalisation ne casse pas des briques, mais est suffisamment sérieuse pour ne pas gâcher la scolarité de Potter.

Donc une réussite complète ? Presque, des longueurs amputent un peu Harry et lui donne l'impression de durer trois heures. Mais le spectacle visuel est au rendez-vous, dopé par une belle inventivité, et le film donne de bonnes bases pour les suites déjà en tournage (La chambre des secrets est prévu aux States pour Noël 2002). Allez, je vote pour son passage en deuxième année !