1/10Glitter

/ Critique - écrit par Nicolas, le 20/07/2002
Notre verdict : 1/10 - « We can do de la daaaaaaaaaube, when you believe! » (Fiche technique)

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« We can do de la daaaaaaaaaube, when you believe! »

Il y a quelques mois déjà, je désespérais d'avoir vu Crossroads (avec Britneeeeeeeeeeeeeey !) avant de m'être rincé les neurones sur Glitter (avec Mariaaaaaaaaaaaaa !). C'est aujourd'hui réparé, j'ai une fois de plus touché le fond et je peux repartir sur des bases nouvelles qui me permettront de m'insérer encore mieux dans le contexte social d'aujourd'hui... Aïe, j'ai mal à la tête.

Séparée de sa mère très jeune, Billie Franck (Mariah Carey) a grandi dans un foyer social, s'entourant de deux bonnes amies, pour finir toutes trois danseuses dans un cabaret assez minable. Bingo, elles se font repérer par un petit producteur qui les engage comme choristes. Très vite, Billie se révèle une chanteuse comme on en voit très rarement, ce que flaire immédiatement Dice, un DJ de renom...

Après Crossroads, écrit pour Britney, voici donc Glitter, écrit (par ?) pour Mariah. Est-ce véritablement une sorte de romance de son histoire d'artiste ? Je ne sais pas, mais honnêtement il vaudrait mieux que non. Passe encore que l'on assiste une fois de plus à l'ascension d'une star de la musique, mais qu'on nous repompe avec une love-story à deux kopeks, qu'on nous inflige le jeu déplorable de Carey (sourire niais permanent, même quand elle pleure) et une intrigue de demeuré sur le péril de la renommée (suis allé chercher loin cette caractéristique, pas super évidente), là je fais temps mort. Et si vous aimez pas trop les chansons de Mariah Carey, tout les défauts sont multipliés par deux. Tout est dit ? Même pas. La réalisation va tellement à deux à l'heure qu'ils ont utilisé un moyen très efficace de réveiller le petit spectateur piégé dans la salle : le fondu blanc. Concept : après plusieurs séquences sombres (dodo), le film enchaîne sur un fondu blanc, contrastant violemment avec ce qui précédait. Même technique avec des fenêtres illuminées. Aïe. Vous en voulez encore ? Si je vous dis que l'intrigue met bien 35 minutes à démarrer (obstruée par la réussite fulgurante et pleines de paillettes de Mariah), qu'il est fort probable que les répliques provoquent des crises d'asthme, et que la fin fait dans le rose-bonbon-happy-end-tout-le-monde-il-est-beau-mais-j'ai-quand-même-souffert, vous en avez assez ? Non ? Alors procurez-vous le DVD (30 euros, encore une bonne blague).

Glitter sonne le glas de la carrière naissante de Mariah Carey en tant qu'actrice, mais a le mérite de rivaliser avec les légendes que sont Battlefield Earth, Vercingétorix, Riders, ce qui n'est vraiment pas donné à tout monde.