Ghosts of Mars
Cinéma / Critique - écrit par Nicolas, le 27/11/2001 (Tags : film mars carpenter john ghosts films critique
« Oh, s'il te plaît John Carpenter, raconte moi une histoire ! » « Et bien, ça se passe sur Mars, dans le futur, y a une colonie possédée par des esprits maléfiques et meurtriers qui décapitent tout le monde, y a aussi des flics qui doivent récupérer un prisonnier, et ils se battent tous, ça pisse le sang, ça gicle, c'est génial! »
Troisième volet de la trilogie « Navets sur Mars », après Mission to Mars (et ses extraterrestres-qui-créent-le-monde), et Planète Rouge (et son « j'emmerde cette planète »), voici Ghost Of Mars de John Carpenter qui voit rouge et qui éclabousse de partout sans se préoccuper de rien. Une belle blague cinématographique qui n'est pas sans nous faire penser à un certain Battlefield Earth.
Donc, plantons le décor. On est sur Mars, y a plusieurs colonies, et y a un petit détachement de flics qui doivent escorter un prisonnier dangereux d'un ville à une autre. Seulement voilà, des esprits ont possédé les gens de la ville et s'amusent à massacrer tout le monde. Quand je dis massacrer, entendez coupages de tête, amputations de membre, masques de beauté en peau, etc. Les prisonniers non-contaminés et la flicaille font équipe ensemble pour s'en sortir, à base de mitraillage en règle et bastonnade massive. Faut-il que je continue ? Car au-delà du scénario (j'vous jure, y en a un !) médiocre, des rebondissements à plat, des bastons générales, des séquences de mutilations, il y a... euh... bah rien. Même la réalisation ne suit pas. Effets de style ratés (fondus enchaînés d'une action sur la même action mais deux secondes plus tard dans le même plan), musique métal saoulante (qui en général annonce une grosse baston), et l'humour drôle (à base de doigts coupés), on commence à se demander s'il ne vaudrait pas mieux rester chez soi pour savoir si Jean-pascal s'est épilé aujourd'hui (non).
Bienvenue. Bienvenue dans un nouveau monde tout rouge avec des gens qui sont tous rouges à l'intérieur aussi. Et c'est comme cela que vous voyez l'avenir, vous ? (Non, Orange !).