2/10Forest Warrior

/ Critique - écrit par Nicolas, le 12/01/2006
Notre verdict : 2/10 - « Un film où souffle le vent de la grande aventure ! » (Fiche technique)

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« Un film où souffle le vent de la grande aventure ! »

Chuck Norris en immortel protecteur de la forêt capable de se transformer en loup, ours, aigle au choix, usant de sa technique légendaire du « coup de tatane dans la figure » pour protéger la faune et la flore. Présenté comme ça, vous vous dites certainement « mince, ils nous refont un poisson d'avril six mois après ! ». Et bien NON ! Forest Warrior existe réellement, et nous l'en remercions. Oui, merci à toi, Aaron Norris (le frère réalisateur de Chuck), de nous montrer que le « coup de tatane » n'est pas seulement un moyen dévastateur de faire la guerre, mais peut aussi servir des causes plus justes comme l'écologie ou la faim dans le monde (well, pas encore, mais ça viendra).

Chuck incarne donc plus ou moins un trappeur naturalisé indien dessoudé voilà plusieurs années. Oh, ses agresseurs ont pris cher, car le bonhomme maîtrisait le « coup de tatane dans la figure » avec une expertise digne des plus grands maîtres. Jusqu'à ce que l'un des vilains se rappellent avoir emmené avec lui un fusil. Chuck aurait certainement pu esquiver la balle, s'il n'avait pas fait nuit et s'il n'était pas déjà en train de tataner un autre méchant garçon. Bref, le voilà raide. Un ours, un loup, et un aigle rappliquent, lui file un truc mystique qui le transforme en super-Chuck, esprit immortel qui veillera for ever and ever sur la forêt.
De nombreuses décennies plus tard, un vilain industriel trafiquants d'arbres (enfin, je sais pas trop ce qu'il en fait, ce n'est pas expliqué) rapplique flanqué d'un bon nombre de bûcherons. Son rêve : tout couper pour se faire de la thune, ce qui n'est pas franchement une bonne nouvelle pour les locaux, et encore moins pour le petit groupe d'ados écologistes amoureux de la forêt. Ces derniers partent même passer quelques nuits dans une superbe cabane en plein milieu de la montagne, histoire de rencontrer la faune locale et s'abrutir à faire des jeux débiles au coin du feu ou pire, en plein jour.
Et ce qui devait arriver arriva : les gamins saoulent les bûcherons, et à travers eux le méchant industriel qui n'hésite pas une seule seconde à riposter à coups de C4. Du David contre Goliath, certes, mais c'est sans compter Chuck l'immortel. A coups de tatanes et de manchettes bien senties, les méchants seront corrigés jusqu'à ce que l'affreux du film soit arrêté par la police. Entre temps, les gosses devront mettre la main à la patte en truffant la forêt de pièges dignes des plus grands moments de Macauley Culkin. L'un d'entre eux perdra même la vie, mais le caractère « tout public » de cette fable grandiloquente sur la nature le ramènera à nous par le biais du pouvoir de Chuck.

Et tout finit dans le happy end le plus total. Les animaux sont sauvés, les méchants sont en taule, les enfants goûtent aux joies de la nature sauvage et indomptable, et Chuck retrouve sa femme (je vais même pas perdre mon temps à vous expliquer). Mais surtout, la forêt est sauvée. Chuck veille sur elle. Merci, Chuck.