Festival de Cannes 2011 : ces acteurs qui optimisent leurs chances

/ Actualité - écrit par riffhifi, le 05/05/2011

Tags : cannes festival prix cinema selection films france

On a appris hier que The Artist de Michel Hazanavicius avait rejoint la compétition (mise à jour de la sélection officielle), ce qui veut dire que Jean Dujardin et Bérénice Bejo sont eux aussi en lice pour les prix d’interprétation. Mais certains de leurs petits camarades ont deux chances de se faire remarquer…

Hafsia Herzi, déjà titulaire d’un César pour La graine et le mulet, est à la fois dans L’Apollonide de Bertrand Bonello et La source des femmes de Radu Mihaileanu ; deux rôles opposés, puisque le premier film se déroule dans un bordel, tandis que le deuxième 15938-festival-cannes-2011-acteurs-optim
Hafsia Herzi dans
La source des femmes
raconte l’histoire de femmes qui font la grève du sexe… Autre prétendant au prix d’interprétation : Sean Penn, déjà palmé en 1997 pour She’s so Lovely. Cette année, il est à la fois chez le prestigieux Terrence Malick, jouant le fils de Brad Pitt (!) dans The Tree of Life, et chez l’Italien Paolo Sorrentino, qui lui fait jouer le rôle d’une rock star excentrique et tourmentée dans This Must be the Place.

Le Festival ne récompense pas les rôles secondaires, tant pis pour Louis-do de Lencquesaing, qui apparaît pourtant dans deux films en compétition : Polisse de Maïwenn, et L’Apollonide.

Les deux derniers acteurs à faire preuve d’ubiquité ont un pied dans la compétition officielle, et un autre dans la sélection Un Certain Regard : Karole Rocher est dans Polisse, Jean-Pierre Darroussin dans Le Havre du Finlandais Aki Kaurismäki, et tous deux sont dans Les Neiges du Kilimandjaro de Robert Guédiguian.

Cette présence multiple de certains ne doit pas pour autant faire oublier les sérieux candidats que sont Charlotte Gainsbourg (à nouveau dirigée par Lars Von Trier après le controversé Antichrist), Antonio Banderas (qui retrouve Pedro Almodovar après vingt ans de filmographies séparées) ou encore Vincent Lindon (dans le mystérieux Pater d’Alain Cavalier) ; à moins que le jury ne préfère récompenser un(e) inconnu(e) fraîchement éclos(e)…