Le Fantôme de l'Opéra au Royal Albert Hall
Cinéma / Critique de dvd / blu-ray - écrit par jaiina, le 17/06/2013Tags : opera hall albert phantom dvd royal fantome
Inutile d'aller à Londres, Londres vient à vous et de brillante manière pour célébrer les 25 ans de la célèbre Comédie Musicale d'Andrew Lloyd Webber, qui se joue désormais sans interruption depuis 1986.
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Pour l'occasion, la pièce s'est délocalisée pendant trois représentations dans le sublime écrin qu'est le Royal Albert Hall avec des décors toujours majestueux et des moyens techniques conséquents pour être (enfin) disponible en DVD et Blu Ray, depuis le 11 juin. Et une fois n'est pas coutume, cette version offre des sous-titres en français.
Quelques mots rapides sur l'histoire (issus de Wikipedia) : Des évènements étranges ont lieu à l'Opéra. Un lustre s'effondre pendant une représentation, un machiniste est retrouvé pendu. Mais le personnage dont certains affirment avoir vu le visage déformé ne semble être qu'un humain ; en effet les directeurs de l'Opéra se voient réclamer 20 000 francs par mois de la part d'un certain « Fantôme de l'Opéra » qui exige aussi que la loge numéro 5 lui soit réservée. Mais, plus bizarre, une jeune chanteuse orpheline nommée Christine Daaé, recueillie par la femme de son professeur de chant, entend son nom pendant la nuit et elle dirait même avoir vu et rencontré le fameux Fantôme de l'Opéra...
Quelle gageure pourrait-on penser que de vouloir filmer un spectacle musical mais là, force est de constater qu'Andrew Lloyd Webber et le producteur Cameron Mackintosh ont mis les petits plats dans les grands. Les artistes sont complètement imprégnés dans leur rôle, les voix sont pures, les costumes foisonnant et les décors retranscrivent bien les différentes atmosphères de la pièce : aussi bien au niveau de l'Opéra (avec son fameux lustre) que dans les souterrains, repère du Fantôme.
Point de vue technique, la réalisation évite l'écueil de multiplier les différents effets de zoom et de changements brutaux de plans. Ils sont variés et leur choix permet de bien prendre la mesure du décor et des personnage. Les images sont nettes, les sous-titres de qualité. Et la musique, interprétée comme le veut la tradition par un orchestre sur scène, est parfaite.
Pour l'avoir vue à Londres sur scène, je peux confirmer que la pièce retranscrit à merveille les sensations du live (ou presque) : la douleur du Fantôme, la destinée de Christine. Tout est là ! Et pour moins cher et en comprenant les paroles (et oui, tout le monde n'est pas bilingue...).
En somme, si vous aimez les comédies musicales, les pures et classiques, cette version très soignée ne pourra que vous ravir.
En attendant prochainement la critique de la suite, Love Never Dies, qui est également sortie pour la première fois en France ce 11 juin.