4.5/10Mon espion préféré

/ Critique - écrit par Guillaume, le 09/11/2008
Notre verdict : 4.5/10 - Un bon twist nécessite beaucoup de talent (Fiche technique)

Tags : espion film films cinema saison critiques comedie

Meg Ryan et Antonio Banderas se cherchent dans une comédie où l'escroc à la petite semaine cherche à séduire Cendrillon.

Pendant qu'Henry embarque pour l'étranger afin de passer deux années au service du FBI, sa mère, Martha, se voit donner une pièce par un passant de l'aéroport. Elle prend alors conscience que quelque chose cloche et décide de changer de vie.

Meg Ryan
Meg RyanHenry, de retour chez sa mère après avoir effectué sa mission, emménage avec elle en compagnie de sa nouvelle fiancée, agent du FBI elle-aussi.
Les choses ont bien changé pendant son absence. Sa mère, devenue Marty pour les intimes, est maintenant un canon de beauté qui s'éclate avec tous les hommes de passage. Difficile pour lui d'apprécier le nouveau statut de sa mère.

On n'aime pas avoir des préjugés. Cependant, quand on aperçoit sur la même affiche Meg Ryan et Antonio Banderas, une partie de notre cerveau ne peut s'empêcher de se mettre à cliqueter, flairant la comédie sentimale invraisemblable, emplie de bons sentiments, qui finira fatalement bien. Et on est bien loin d'imaginer ô combien il faut parfois faire confiance à son intuition.

Antonio Banderas
Antonio Banderas
Marty rencontre Tommy sur un coup du destin. L'idylle se développe tandis qu'en périphérie, et progressivement de plus en plus au centre, le fils découvre que le beau gosse qui sort avec maman est en réalité un cambrioleur. Incité par sa hiérarchie, il va planquer des micros et surveiller le couple afin de deviner les intentions du malfrat.

Sans dévoiler l'infernal twist final, on peut l'affirmer, tout est beau au pays des bisounours. Les malfrats les moins sympathiques prêtent à rire tandis qu'un petit rot détend l'atmosphère. Pas de quoi fouetter un chat pour une comédie sentimentale qui ne fera fondre personne en larme, ni ébaucher une pointe de sourire. Quoique, en ces temps difficiles, il faut savoir se contenter de peu !