Allumeuses
Cinéma / Critique - écrit par Nicolas, le 21/08/2002 (Tags : film allumeuses christina page comedie diaz jane
Quand c'est pas les mecs débordant de testostérone qui se jettent sur la moindre petite chose féminine, ce sont les femmes libérées qui courent après les beaux mecs musclés. Et si on peut rajouter un petit soupçon de pipi-caca-gnan-gnan, on ne va certainement pas se priver, hein ?
Depuis des années, Christina Walters (Cameron Diaz) se complaît dans les aventures sans lendemain, arpentant gaiement les boîtes de nuit avec sa meilleure amie, Courtney (Christina Applegate). Un soir, tout bascule : elle rencontre Peter, un jeune beau mec drôle et séduisant, qui quitte la ville dès le lendemain. Convaincue qu'elle est passée à côté de l'occase de sa vie, Christina traverse le pays en compagnie de Courtney pour le retrouver...
Mon résumé laisse présager du rose bonbon. Mais ne vous laissez pas leurrer, le titre du film vaut bien ce qu'il laisse entendre. Cameron Diaz, Selma Blair, et Christina Applegate jouent donc trois poufs, excusez l'expression, qui n'ont honte de rien et surtout pas du pire. Ce qui va nous donner droit à une cascade de scènes sans complexe, dans le genre d'une mini-comédie musicale dans un restaurant avec pour thème "Les sexes énormes", du petit problème buccal de Selma coincée par une partie anatomique du corps de l'homme (suivi d'une chanson collégiale plutôt amusante, je dois le reconnaître), ou le petit jeu des deux têtes d'affiche s'amusant à faire croire qu'elles se font plaisir toutes deux sur la route. Excusez une nouvelle fois mon utilisation abusive des expressions imagées, mais je risquerais de choquer si j'exprimais le fond de ma pensée. Très honnêtement, certains passages sont drôles, mais la majeure partie du temps, les trois girls discutent de "trucs de filles" pour décérébrées de 14 ans. Alors évidemment, l'intérêt commence à se creuser un trou pour s'enterrer. En plus, moralité oblige dans la comédie, les bêtes de sexe sans lendemain font leur mea culpa pour la fin, histoire de pas être "Poufs For Ever (and Ever)".
Petite comédie fine comme un écho des savanes, cette fois-ci ciblée sur les femmes, Allumeuses n'est bon qu'à faire toucher le fond à ceux qui bouderaient le soleil cet été.