A la découverte du Blu-Ray

/ Actualité - écrit par Guillaume, le 27/08/2008

Tags : blu ray dvd film decouverte video gaumont

Chez Krinein, sans être des geeks en puissance, on est plutôt proche des nouveautés technologiques. Vous en serez donc sans doute étonnés, mais on n'avait pas encore eu l'opportunité de tester un lecteur Blu-Ray. Alors quand Samsung a proposé de prêter un lecteur pour nous permettre de découvrir ce nouveau format, on a franchi le pas.

Blu-Ray BD-P1500
Blu-Ray BD-P1500
Bien sûr, l'expérience Blu-Ray est certainement différente en fonction du lecteur utilisé. En l'occurrence, il s'agissait ici du BD-P1500. Un numéro assez barbare, bien loin des appellations sympathiques d'un Apple en forme. Pourquoi pas le lecteur Couguar, ou Hyène ? Non, ici c'est de l'abscons, qui parlera sans doute aux connaisseurs les plus pointus.

Quoi qu'il en soit, la bête est belle, d'un noir immaculé du plus bel effet. On s'entend dire « classieux ». Accompagné d'un téléviseur Full HD, indispensable pour profiter des plus hautes résolutions, on peut même dire que c'est élégant.

Notre première session de découverte du Blu-Ray n'a pas forcément eu le cadre le plus délicieux qui soit. En effet, commencer par visionner un Spider-Man 3 qui ne brille pas par sa qualité scénaristique n'est pas des plus motivants. Pourtant, le constat est plus évident : nous sommes restés scotchés. Littéralement. Devant. L'écran. Wow ! Tout le blabla visant à démontrer que l'expérience cinématographique est augmentée par des résolutions supérieures est finalement justifié. Contre toute attente, on constate un énorme fossé entre un DVD classique et un DVD Blu-Ray. Si l'on souhaitait donner un ordre d'idée de la révolution, j'évoquerais le gouffre qu'il y avait entre la K7 et le DVD. C'est du même tonneau, bien rempli, et cela résulte en une ivresse visuelle détonante.

Remy, le rat !
Rémy, le rat !
Les films suivants nous ont confirmé ce phénomène : on voit mieux, plus loin, tout en sachant apprécier les flous esthétiques, d'autant plus magnifiés que le reste de l'image sait rester net. Rémy, le rat cuisinier de Ratatouille, semble mijoter des plats encore plus savoureux qu'au cinéma, tandis que Will Smith, dans Je suis une légende, nous fait profiter des plans larges sur la ville déserte, saisissants de précision. OSS 117 (qui laisse même distinguer le grain de l'argentique) et Lettres d'Iwo Jima ne sont pas en reste pour nous permettre de l'affirmer maintenant : le Blu-Ray n'est pas qu'une invention marketing. Il s'agit réellement de proposer une précision visuelle plus élevée. Bien évidemment, on trépigne déjà à l'idée de devoir refaire toute sa dévédéthèque. Au prix actuel d'un film Blu-Ray, on va devoir appeler son banquier.

Le seul reproche que l'on peut faire au format Blu-Ray c'est de ne pas proposer d'avancées significatives concernant les suppléments. Certes les réalisateurs disposent de davantage de place pour faire leur popote, mais vont-ils s'en servir (d'autant plus que la guerre des formats HD étant terminée, la course à l'armement peut s'arrêter) ?

Au final, le Blu-Ray est une véritable bonne surprise, à la hauteur de l'arrivée du DVD. On ne regrettera pas d'avoir enfin pu tester ce format encore réservé aux foyers aisés, si ce n'est que maintenant retourner au DVD risque de nous faire mal au cœur.

Gros point positif à noter : afin de permettre une transition en douceur des formats, la plupart des lecteurs Blu-Ray lisent aussi le format DVD, à l'image du lecteur que nous avons testé.