7 ans de séduction

Parfois à Hollywood, on ne s'embête vraiment pas pour faire des films. On prend des acteurs en vogue, ici Ashton Kutcher (la série That's 70's Show, Pour le Meilleur et Pour le Rire, L'Effet Papillon...) et Amanda Peet (Identity, Melinda and Melinda, Igby...), qu'on mêle à une histoire romantique vue et revue.
Peu importe donc le scénario: une jeune homme et une jeune femme font connaissance, rencontrent des problèmes dans leur relation et se retrouvent à la fin dans un bonheur bien stéréotypé. Et qui y-a-il entre la première et la dernière minute? De l'ennui, des clichés, des soirées, des rencontres, des Ex décevants, des incertitudes professionnelles et sentimentales, des rêves déçus, des personnages secondaires superficiels (à part peut-être le frère sourd d'Oliver), deux-trois mimiques comiques de Kutcher et un soupçon de charme de Peet.
Bien qu'au début de son film, le réalisateur Nigel Cole parvient à mettre en place des scénettes amoureuses non dénuées de tendresse, il s'engouffre vite dans les habitudes de la comédie sentimentale avec ses petits gags (presque absents) et ses classiques réflexions sur le passage à l'âge adulte. Ainsi, sans surprise ni intérêt, on suit les multiples départs et retrouvailles du couple héros avant d'assister sans voix aux déclarations d'amour finales devant des gens qui s'ébahissent.

Bref 7 ans de séduction se rajoute à la longue liste de comédies sentimentales plates et creuses qui ne servent au final qu'à assouvir la carrière des acteurs principaux.